Les parents d’élèves de l’élémentaire Fabre se sont rassemblés mercredi en soutien aux familles de trois enfants de l’école, à la rue depuis plusieurs mois. Ils demandent qu’une solution soit trouvée au plus vite pour...
Les parents d’élèves de l’élémentaire Fabre se sont rassemblés mercredi en soutien aux familles de trois enfants de l’école, à la rue depuis plusieurs mois. Ils demandent qu’une solution soit trouvée au plus vite pour les mettre à l’abri.
Dans le froid matinal, les parents délégués de l’élémentaire Fabre ont sorti devant l’école gâteaux et boissons chaudes. Une cinquantaine de parents mais aussi l’association Droit au logement et le Réseau éducation sans frontières ont répondu à l’appel de leur « petit-déjeuner solidaire », organisé en soutien à trois familles sans hébergement dont les enfants sont scolarisés dans l’établissement.
ces familles ne voient pas leur situation évoluer. Seule avec ses trois enfants dont un fils en CM1 à l’école Fabre, une maman d’origine algérienne vit depuis près de deux mois dans sa voiture, stationnée dans un garage qu’on lui prête. « Quand il fait trop froid, nous allons à l’aéroport. J’appelle tous les jours le numéro d’urgence, le 115, mais on ne me propose rien », témoigne-t-elle.
« Nous recevons de plus en plus de familles dont les enfants sont scolarisés et qui sont à la rue. Plusieurs écoles et collèges de la ville sont concernés », expliquent des militantes du DAL, présentes lors de ce rassemblement devant l’école Fabre. Bien qu’il soit en augmentation selon les services de l’État, le parc d’hébergement en Haute-Garonne ne permet pas de répondre aux besoins des personnes sans-abri.
2200 places en centre d’hébergement d’urgence, les 2000 autres dédiées à l’accueil des demandeurs d’asiles ou réfugiés, les 700 places d’hébergement d’insertion ou de stabilisation auxquelles s’ajoutent 2000 places en hôtel, sont déjà occupées. Chaque jour, environ deux cents personnes appellent en vain le 115.
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