TotalEnergies et Engie ne sont pas les seuls industriels tricolores à tirer parti de l'engouement pour le gaz naturel liquéfié. Beaucoup moins connu, le groupe d'ingénierie Technip Energies tire la grande majorité de ses revenus du GNL et a vu l'activité de son usine bourguignonne s'envoler, tandis que ses revenus liés au raffinage de pétrole sont devenus minoritaires. Alors qu'il s'agit aussi d'une énergie fossile, le gaz devrait faire vivre l'entreprise tricolore encore de nombreuses années. Une étape nécessaire, selon son dirigeant, pour financer sa transition vers les solutions décarbonées, comme le captage de CO2, l'hydrogène vert et l'éolien en mer.
L'exercice peut paraître original, mais il semblerait que pour définir l'entreprise Technip Energies il faille d'abord rappeler ce qu'elle n'est pas.« Nous ne sommes pas des producteurs, nous ne sommes pas des foreurs », aime ainsi rappeler à ses interlocuteurs Arnaud Piéton, le PDG de Technip Energies. « Et dire que nous sommes un parapétrolier est un abus de langage », précise-t-il encore.
Pourtant, derrière cette discrétion se cache une forte ambition et des projets hors normes. En atteste son carnet de commandes, qui culmine à près de 19 milliards d'euros, « le plus haut atteint depuis la création de la société », s'est félicité jeudi dernier son dirigeant, lors de la publication des résultats semestriels.
En mai dernier, l'entreprise a ainsi décroché au Qatar un méga-contrat à 10 milliards de dollars, deux ans après en avoir obtenu un premier à 13 milliards de dollars, qui s'est traduit par un chantier titanesque. Actuellement, plus de 22.000 personnes travaillent sur le site. Elles seront 50.000 au deuxième trimestre 2024. Dans les deux cas, il s'agit de concevoir et de livrer des usines de production de GNL.
« Nous fabriquons entre 50 et 80 bras par an », précise Eric Morilhat, le directeur de l'usine, lors d'une visite des lignes d'assemblage. Ici, un bras à destination de la Chine. Un peu plus loin, un autre en réparation en provenance d'Espagne. Ici encore, un bras en partance pour la Norvège. D'autres serviront le marché américain.
Captage de CO2, hydrogène vert et éolien flottant Le portefeuille de l'entreprise représente quelque 38 millions de tonnes de CO2 à capter ou en cours de captage, soit peu ou prou l'équivalent de l'ambition française en la matière, pointe le dirigeant. Pour répondre à cette demande grandissante, la société d'ingénierie a récemment lancé une offre baptisée Capture Now.
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