Version 2023 du classique d'Alexandre Dumas, ces « Trois mousquetaires » ravivent la tradition du grand spectacle à la française à l'heure des blockbusters.
Après Gene Kelly, Jean-Paul Belmondo, Jean Marais ou encore Douglas Fairbanks… François Civil s'empare du rôle de d'Artagnan. Il est agréable de s'entendre raconter une histoire familière, de retrouver un monde, comme on revient dans le jardin perdu de son enfance. Nous revoici en 1625. Un certain d'Artagnan, fait route vers Paris.
Nous sommes bien là sur les terres d'Alexandre Dumas et l'on trouvera dans ces « Trois Mousquetaires » version 2023, tout ce que le cinéma de cape et d'épée peut promettre : poursuites à cheval, intrigues de palais, camaraderie virile… et bien sûr les combats à l'épée et au pistolet à silex. Autour d'une trame classique, Martin Bourboulon déroule une mise en scène inégale : le réalisateur d'«
» se montre très à l'aise, et même parfois brillant, dans les séquences d'action, mais curieusement désordonné dans les dialogues, où son regard sautille approximativement d'un visage à l'autre.« Les Trois Mousquetaires : D'Artagnan » s'impose d'abord comme une réussite de scénaristes.
Si la France n'a pas de Superman dans les tiroirs de son patrimoine, elle a hérité du plus grand feuilletoniste de son temps et d'une brochette de supermousquetaires. Autant que de Dumas, cette nouvelle version des aventures de d'Artagnan s'inspire de l'esprit des blockbusters venus de Californie. Elle nous est ainsi livrée en deux volumes.