Plusieurs associations s’impatientent de pouvoir venir en aide au Maroc. Ismaïl Hassouneh, secrétaire national du Secours populaire, répond à nos questions.
au Maroc, la solidarité internationale s’est mise en place. Plusieurs pays, dont la France, ont déclaré être prêts à fournir des moyens pour venir en aide aux victimes et aider les secours.
Parmi les organisations en première ligne pour fournir cette aide, le Secours populaire a débloqué une enveloppe de 100 000 euros pour les victimes et lancésur l’arrivée de l’aide française au Maroc.: Pourquoi les associations françaises n’ont-elles pas encore été autorisées à aller au Maroc ? À titre d’exemple, le Secours populaire coordonne ses actions avec ses partenaires locaux, mais aussi le Croissant-Rouge marocain et les autorités. Nous recevons les informations au fur et à mesure et ajustons en fonction de celles-ci. Pour commencer, une délégation de notre association va partir dans les deux jours pour rencontrer les partenaires du Croissant-Rouge et évaluer ensemble ce que l’on peut apporter.
On sait que la première chose à faire c’est de mettre les gens à l’abri, dans des préfabriqués ou des tentes. Même ceux qui ont encore leur maison en ont besoin, d’une part car ils sont traumatisés, et surtout car ils ne peuvent pas y retourner tout de suite à cause des répliques du tremblement de terre. Cet hébergement peut durer pendant plusieurs semaines.