« Sud Ouest » est allé à la rencontre des élèves, ce mardi 28 février, six jours après le drame survenu au lycée Saint-Thomas-d’Aquin de Saint-Jean-de-Luz. Ils racontent la nécessité de parler et « d’aller de l’avant sans pour autant oublier »
© Crédit photo : Nicolas Mollo/SUD OUEST« Sud Ouest » est allé à la rencontre des élèves, ce mardi 28 février, six jours après le drame survenu au lycée Saint-Thomas-d’Aquin de Saint-Jean-de-Luz. Ils racontent la nécessité de parler et « d’aller de l’avant sans pour autant oublier »
Lorsque l’on aborde le sujet avec les lycéens de Saint-Jean-de-Luz, un grand silence s’installe. Dans les rues de Saint-Jean-de-Luz, non loin du lycée Saint-Thomas-d’Aquin, les têtes se baissent, les regards fuient et quelques sourires nerveux apparaissent. Les terribles faits, un coup de poignard mortel asséné à la professeure d’espagnol Agnès Lassalle, sont encore gravés.
Avant de quitter le collège Jean-Lartaut de Jarnac, Emmanuel Macron a rappelé, auprès de « Sud Ouest », son engagement sur la santé mentale des jeunes Les jeunes ont des difficultés à prononcer le nom d’Agnès Lassalle, mais l’enseignante est dans tous les esprits. L’un d’eux se souvient d’une professeure « organisée, qui savait se faire respecter, mais toujours gentille ». Il la connaissait depuis le collège.C’est ainsi que la vie reprend difficilement son cours dans l’établissement.
Les jeunes ont encore les pensées troublées. Ils n’oublieront pas la journée de recueillement du jeudi 23 février, au sein de l’établissement. « C’était nécessaire, mais éprouvant. On a vu les émotions de tout le monde », explique l’un d’eux. Les élèves manifestent de l’empathie pour le corps enseignant.
Indonesia Berita Terbaru, Indonesia Berita utama
Similar News:Anda juga dapat membaca berita serupa dengan ini yang kami kumpulkan dari sumber berita lain.
Enseignante tuée à Saint-Jean-de-Luz : 'Chaque agression célèbre silencieusement la défaite de la pensée'Si certains élèves passent à l’acte de plus en plus vite et de plus en plus fort, c’est parce que l’école comme la famille n’ont pas défendu avec suffisamment de conviction la vertu de rassemblement pacifique du langage, estime le linguiste Alain Bentolila, au sujet de l'enseignante tuée à coups de couteau par un élève à Saint-Jean-de-Luz le 22 février dernier.
Baca lebih lajut »
Enseignante tuée à Saint-Jean-de-Luz : les obsèques célébrées vendrediLes funérailles d’Agnès Lassalle, assassinée par l’un de ses élèves le 22 février, se dérouleront à Biarritz, « dans la discrétion ».
Baca lebih lajut »
Enseignante tuée à Saint-Jean-de-Luz: Macron rappelle son investissement dans la 'santé mentale'Le chef de l'État a estimé que 'la santé mentale' avait 'longtemps été abandonnée', mais qu'il s'agissait d'un sujet 'pris en charge depuis plusieurs années' par l'exécutif.
Baca lebih lajut »
Après le drame de Saint-Jean-De-Luz, des ados témoins « à surveiller »Le professeur Manuel Bouvard, chef du pôle de pédopsychiatrie de l’hôpital Charles Perrens à Bordeaux, estime qu’il ne faut pas à tout prix faire parler les élèves mais les accompagner, de façon individuelle
Baca lebih lajut »
Les obsèques de la professeure tuée à Saint-Jean-de-Luz célébrées vendrediAgnès Lassalle, professeure d'espagnol de 53 ans, a été poignardée en plein cours par l'un de ses élèves de seconde âgé de 16 ans, mercredi dernier saintjeandeluz
Baca lebih lajut »
Prof tuée à Saint-Jean-de-Luz : les obsèques d’Agnès Lassalle auront lieu vendrediLes obsèques auront lieu ce vendredi à 14h30 à Biarritz. Sa famille souhaite que ses funérailles se déroulent «dans la discrétion».
Baca lebih lajut »