Dix personnes jugées à paris pour le cyberharcèlement d’un influenceur ➡️
parisienne avec un copain. La séquence est devenue virale et a été très commentée sur les réseaux sociaux. Depuis, le jeune homme affirme être victime d’un cyberharcèlement très violent. Veste à fleurs roses, tee-shirt blanc, pantalon noir et baskets blanches, il décrit en larme l'« année compliquée » qu’il vient de passer.
Des messages aussi virulents, Benjamin en a pourtant reçu à la pelle. Celui envoyé sur Twitter par Guillaume sort du lot : « Je jure le Benjamin il ne faut pas le tuer, faut pas juste lui baiser la gueule, il faut le rendre paraplégique ce fils de pute, il ne twerkera plus jamais de sa vie. » « Je disais ça car je ne voulais plus qu’il fasse ce genre de danse dans des lieux sacrés », explique penaud l’adolescent à la barre.
D’autres internautes ont été beaucoup plus loin, mêlant menaces et injures homophobes. Le plus âgé des prévenus - absent à l’audience - a écrit à l’époque des faits : « Hitler aurait dû cramer les PD. » En garde à vue, le ton était moins véhément. « J’ai été un gros connard d’avoir écrit cela », a-t-il alors confié aux policiers.
« Ce qui est frappant dans ce dossier, c’est la mécanique de l’embrasement de la foule », analyse la procureure qui requiert « une peine d’avertissement » : 4 mois de prison avec sursis, pour sept d’entre eux, 6 mois de prison avec sursis pour les trois autres, accusés d’avoir proféré des insultes homophobes. Elle demande aussi qu’ils suivent un stage de citoyenneté.
Les avocats de la défense tentent, quant à eux, de démontrer que leurs clients ne sont pas coupables de harcèlement au sens de la loi. Ils n’ont envoyé qu’un seul message chacun et n’ont pas recommencé ensuite. Surtout, soulignent-ils, les prévenus ne s’adressaient pas directement à Benjamin Ledig. Ils ne pensaient pas qu’il lirait leurs commentaires violents et déplacés. La décision sera rendue le 13 septembre prochain.
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